LUNDI MATIN, 20 AOÛT; 8H.
Les petits déjeuners étaient un des repas que Caroline adorait le plus préparé et mangé. Pour elle, chaque matin devait être accompagné d'une bonne ration de vitamines, quelques soit leur lettres. A,B,C, etc. Ce matin, elle se réveilla quand même assez tôt dans l'espoir d'arrivé à la cuisine pour regardé ce qu'il y avait. Quand elle arriva, quelques candidats étaient en train de mangé, ce qui la surpris. Elle ne pensait pas que tout le monde serait comme elle et aurait faim ce matin. Quoique la veille, personne n'avait du réellement mangé, trop excité de savoir s'ils avaient été prit pour l'aventure. Caroline alla rapidement au réfrigérateur pour se prendre un verre de jus d'orange. C'est alors qu'elle vit une jeune blonde venant de se réveillé. Un sourire coincé sur le visage Caroline la regarda gentiment. « Moi c'est Caroline. Et je m'apprête à me faire un p'tit déj. Tu m'accompagnes ? » Malgré tout, Caroline trouvait que chaque candidat étaient vraiment spécial et chacun avait son petit trait bien à lui. Elle continua de fouillé dans le frigo pour finalement regarder dans l'armoire s'il y avait quoique se soit. Elle pensa à des pancakes, ou des crêpes.

La nuit fut courte. Trop courte au goût de Jolene qui n’avait pas sur dormir ses six heures habituelles. Il est vrai que se coucher à plus de quatre heures du matin avec l’estomac vide n’est jamais une bonne idée, surtout pour cette jeune blonde qui se réveilla quatre heure plus tard avec une sensation de faim immense. Elle sortit donc de son lit, fit un bref passage par les toilettes et ensuite par la salle de bains et se rendit, par la suite, dans la cuisine. Les lieux étaient encore légèrement inconnus et sans sens de l’orientation, Jolene arriva dans la cuisine après avoir fait un détour à l’étage. Joli. Son estomac était tellement creux qu’elle aurait pu tout avaler. La jeune femme salua d’un geste ses camarades déjà attablés et se rendit près du frigo, où une jeune brune était en train de se servir un verre de jus d’orange. Il est vrai qu’elles ne s’étaient pas encore présentées. En une soirée, faire la connaissance de 23 autres candidats, ce n’était point aisé. « Je suis Jolene. » Elle sourit à son tour, acquiesçant à la proposition de Caroline. « Volontiers ! Pancakes ? Omelette ? Il doit bien y avoir les ingrédients quelque part. »

Caroline était habitué de préparé la cuisine depuis qu'elle était toute petite. Effectivement, sa famille était le genre à vouloir préparé les repas tous ensemble. C'était une tradition familiale disaient-ils. Sa granita lui apprit rapidement a cuisiné des repas typiquement espagnole alors que pourtant ils étaient tous au Texas. Ce matin, Caroline avait envie de quelque chose de remplit, de gros. C'est pourquoi elle avait pensé à se faire des pancakes. Commençant tout ça doucement, elle s'était prit un verre de jus d'orange ne tolérant pas le café, puis avait vu cette jeune femme blonde. Elle s’introduit tout d'abord avant de lui demandé si elle voulait se joindre à elle. Lorsqu'elle eu une réponse positive, un sourire se forma sur son visage. Caroline adorait cuisiné pour les autres. C'était une de ces passions que sa granita lui avait transmise. D'ailleurs, en y pensant bien, les repas traditionnelle de l'Espagne lui manquait terriblement. Lorsqu'ils avaient ces repas tous ensembles, Caroline ce sentait réellement à sa place. Son petit teint bronzé n'était pas amérindien, mais plutôt un mélange d'une mère espagnole et d'un père australien. La famille avait déménagé au Texas, où Caroline était née. « Pancakes, ou bien je peux te faire une omelette à la De Gartio ? Esto es delicioso ! » Effectivement, parlé dans sa langue natale était une habitude chez elle. Après tout, c'était la langue qu'elle parlait couramment à la maison.

Jolene et la nourriture était une grande histoire d’amour. Malheureusement, son allergie aux féculents pouvait lui donner du fil à retordre. Elle qui aimait tant manger devait faire attention à tout. Ou plutôt avoir ses médicaments pour l’empêcher de gonfler, d’avoir des démangeaisons ou encore de rougir de partout. Bref, Jolene aimait trop la bouffe pour faire attention. Cela lui portera préjudice à un certain moment mais il faut pouvoir profiter de la vie. La jeune femme, tout sourire, était assez contente que quelqu’un lui propose un petit-déjeuner, n’ayant pas encore fait de réelle connaissance, ce repas en était l’occasion. Caroline lui proposa soit des pancakes, soit une omelette à la De Gartio. Quel dilemme ! Jolene crut comprendre que son interlocutrice était espagnole. Il était vrai qu’en la regardant de plus près, la jolie Caroline avait des traits hispaniques. « J’accepterai volontiers une omelette à la De Gartio, ça m'est inconnu. » Elle sourit et en était à la limite de rire. Sa tentative de reproduction de l’accent espagnole avait été en grand flop et elle l’avait remarqué. « Puis-je t’appeler l’Española ? » Le surnom n’était point très original mais ce mot était l’un de ses préférés.

Les petits-déjeuners, c'était la base de tout, lui répétait toujours sa granita. C'est pour cette raison, que la jeune femme avait la plupart du temps, toujours mangé plus gros pour ce premier repas de la journée au lieu de faire comme tout ces américains et mangé un gros dîner ou souper disait certains. Caroline était à présent dans la cuisine de la maison, grande, mais rien à voir avec celles qui se trouvaient en Espagne. La plupart du temps, les cuisines étaient soient trop petites pour accueillir toute la famille, ou bien pour pouvoir préparé tous les repas. La cuisine espagnole, était bien connu pour être un truc de famille. Par exemple, cette omelette normalement effectué par sa grand-mère, était un vrai festin, mais prenait au moins un comptoir complet afin qu'elle soit effectué. Lorsque la jeune blonde en face d'elle accepta, Caroline se mit à sortir les aliments nécessaire afin de faire l'omelette; patate, oeuf, tomate en boîte, piments vert et rouge, ail, fromage parmesan et bien sûr, du bacon. « C'est un peu comme une pizza, mais façon déjeuner, et sans pâte. En gros, la croûte est faite avec les patates, la sauce salsa fait maison est mélangé avec l'omelette, faisant une couche sur la croûte, et ensuite, on ajoute le fromage qu'on laisse fondre un peu et à la fin on ajoute les piments vert et rouge, avec le bacon, qu'on émiette. » Tout en disant cela, la jeune femme commença à coupé les patates en julienne, les mettant en rond dans la poêle, coupant ensuite l'ail, les piments et le bacon. Elle râpa du fromage, puis sortit un malaxeur pour faire la salsa, faisant une sauce lisse. « Pourquoi pas. » Elle se mit à rire suite au surnom que Jolene lui proposait de lui donné.