Jack n’avait pas beaucoup dormi la veille. Ce n’est pas une histoire de stress ou de nouveauté, c’est simplement qu’il ne dort pas tellement généralement et encore moins après une soirée aussi agité. Il avait était sélectionné pour entrer dans le jeu, toute une histoire de stratégies se mettaient en place dans sa tête, il scrutait les demoiselles présentes dans le jeu et jaugé également les candidats. La plupart était soit à peine majeur soit des pales copies de princes charmants : à vomir. Pas du genre à être ce qu’il n’est pas, il avait passé qu’une petite partie de la soirée avec les autres, préférant aller explorer les recoins de la maison et se griller une clope plutôt que jouer les hypocrites. Il n’en avait rien à battre de leurs prénoms ou du patelin de leur naissance. En ce premier jour d’aventure, il avait vaguement sympathisé avec les autres avant de se chercher un vrai lit pour la deuxième nuit. Ben ouais, finalement il avait fini sa nuit sur un fauteuil à l’extérieur de la maison, c’était plutôt agréable mais son dos ne le supporterait pas longtemps ! Il avait déjà fait plusieurs chambres, se rendant compte qu’elles étaient toutes déjà occupées. En passant la porte de la chambre numéro huit, il se rendit compte qu’elle était vide. Le lit n’avait pas était défait et il n’y avait pas de valises. Il s’attarda quelques secondes sur la décoration. Pas vraiment doué de ce côté-là, il trouvait cependant qu’elle claquait pas mal. Ce qu’il aimait le plus c’était les fauteuils en cuir et les couleurs noires et blanches : basique mais efficace. Ni une, ni deux, il enleva rapidement son t-shirt qu’il laissa joncher le sol : comme pour marqué son territoire et il se lança sur le lit. Après avoir lâché un soupir de satisfaction il releva brusquement la tête en entendant la porte qu’il avait fermée s’ouvrir à la volée. « Me dit pas qu’elle est déjà occupée celle-ci ! » Il découvrit une très jolie jeune femme brune qui le regardait de l’autre côté de la pièce. Il reconnu l’une des candidates déjà en binôme. Pendant un instant il fronça les sourcils, ce n’était pas cette chambre qu’il leur était attribué. Il tenta un brin d’humour. « T’as perdu ton binôme ? »

La voyant faire des pas en arrière, il fut presque déçu. Le jeune homme aime les défis, un peu de résistance. Si elle s’était enfuie tout de suite, elle aurait tout de suite perdu son intérêt. Cependant elle se ravisa, préférant venir s’assoir sur le lit sans que je l’y invite, attisant un peu plus mon envie de jouer en prenant un petit air narquois. Jack regardait ses yeux en forme d’amande, son petit nez et ses hautes pommettes. Elle avait un petit je-ne-sais-quoi qui faisait chavirer son bas-ventre. Etonnant, sachant qu’il préférait généralement les rousses et les blondes. Haussant les épaules à la suite de sa phrase il enchaina. « Tu as tout les droits. » Il passa une main dans ses cheveux blonds en bataille. Elle s’était présentée à lui, mais lui n’avait pas fait de même. « Caroline, content de faire ton bonheur alors. » Il jouait sur le mot, un brin présomptueux, c’était lui tout craché ça. « Essaye correctement le lit avec moi dans ce cas-là. » Lança t’il après sa phrase sur les nouveaux horizons, ne lui laissant pas le temps ni le choix de répliquer, il attrapa ses épaules et la fit s’allonger à côté de lui dans le somptueux lit de cette chambre. Une fois en position horizontale, il fit balancer le lit en bougeant de tout son long. « Plutôt confortable non, pas trop dur, juste ce qu’il faut. » Il se tourna sur le côté, de façon à observer la demoiselle toujours allongée sur le dos près de lui. « Jack. » En ne lui faisant pas trop de résistance, elle avait gagné le droit d’avoir son prénom. Un petit sourire sur le coin des lèvres, il se disait qu’elle était plutôt mal barré dans son binôme.

« Joli torse, au passage. » hum. Cette phrase associée au petit mordillement de lèvre qu’elle venait de lui offrir ne faisait que renforcer son choix de s’inscrire à cette émission. Si toute les candidates sont comme ça, c’est qu’il doit y avoir un piège quelque part. Peut être une règle dont il n’est pas encore au courant, du style ‘il est impossible de se toucher durant toute la durée du jeu sinon gare aux sanctions’ bah, il n’a jamais été du genre à suivre les règles de toute façon. Toujours vu comme un mauvais garçon, il a très vite abandonné l’école. Parcourant les routes en stop, rien en poche ni dans l’estomac. M’enfin, revenons à nos moutons. Et dans ce cas précis, à la très mignonne brebis sous les yeux de Jack. Ce dernier faisait couler son regard le long du corps de la demoiselle. Elle portait une petite robe fleuris qui dans sa position cachait juste ses fesses. Son décolleté était agréable à regarder. Quelques mèches venaient même se perdre sur la ligne que formaient ses seins l’un contre l’autre. Doucement, comme un frôlement, il les dégagea d’une main, les ramenant derrière son épaule. « Et moi j’aime beaucoup ton décolleté, tu permets ? » La question était bien entendu rhétorique. En lui décochant un sourire il descendit sa main le long de son bras avant de s’échouer sur sa hanche. Rapidement, il la pinça, se demandant si elle était chatouilleuse. Et puis avouons le, c’était un bon moyen également de laisser trainer des mains par ci par la. En l’écoutant rire, il ajouta. « Tu sais ce qu’on dit, femme qui rit ... »