LUN 07:42

Ce serait un mensonge que de d’éclater que ce matin, le réveil n'avais pas été quelque peu difficile. J'avais toujours été comme ça, un lève tôt. Mais ce matin, j'avais eu assez de mal à me sortir du lit. Tout d'abord, parce que je n'avais pas voulu réveillé Lexie, puis, parce que la soirée d'hier avait tant été chargée d'émotions que, finalement, je me sentais un peu comme dans une bulle surréaliste, et que c'était finalement fatiguant. J'avais juste pris la peine d'enfiler un tee-shirt par dessus mon caleçon avant de me rendre dans la cuisine à l'étage principal. Comme je m'y attendais, la cuisine était vide, tout comme la maison, visiblement. Tout le monde semblait encore profondément endormis et la maison était par conséquent, agréablement calme. J'ouvris plusieurs placard avant de trouver ce que je cherchais, des filtres à café. Je mis la machine en route et m'approchais de la baie vitrée donnant sur le jardin en attendant que le café soit près. Le jardin était vraiment magnifique, avec un superbe piscine en son centre, que j'avais désormais grand hâte de tester. Alors que je retournais près de la cafetière, du mouvement derrière moi me fit sursauter. Je me retournais vivement pour tomber sur un grand brun à l'air pas-du-matin. Il s'approchait du plan de travail, d'un pas nonchalant, je lançais alors « Café ? »

Le soleil venait de se lever, il y a à peine quelques minutes. Les yeux grands ouverts, je m'étonnais à moi même. Flemmard au plus au point, je n'aurais jamais cru me réveiller aux aurores. Pourtant si. Tournant ma tête pour voir si Victoire était là et dormait encore. Bingo. Elle, au moins, avait compris qu'une bonne grasse matinée après la soirée d'hier était la meilleure chose à faire. J'avais beau essayer de fermer les yeux, essayer de me rendormir, sans succès. Énervé, sortant de mon lit comme une furie, je décida donc d'aller dans la cuisine. Un bon café bien fort avec un bon croissant pourra peut être m'aider à affronter le matin. Au fur et à mesure que je m'approchais de la cuisine, chaque pièces de la maison étaient vide. M'approchant du frigo, je m'étais même pas rendu compte qu'il y avait quelqu'un dans la cuisine. Jusqu'au moment où cette personne me posa une question. Me tournant vers lui, un sourcil levé. « Pardon, tu m'as dis quoi? »

Si je me considérais de plutôt mauvaise humeur ce matin, j'était semble t-il ridicule à coté du jeune homme qui venait de faire son entrée. Il me demandait de répéter, je levais alors la cafetière et disant « T'en veux ? » Je me mis alors à ouvrir quelques placards avant de trouver ce que je cherchais. Je sortis alors deux grandes tasses que je remplis de cafés. J'en tendis une au brun. C'était une question ridicule que je venais de poser, son expression parlait toute seule. Oui, il voulait un café. Et moi aussi d'ailleurs, j'en avait grandement besoin. Sauf si peut être il n'aimait pas le café... Mais telle n'est pas là la question. Je posais un coude sur le plan de travail, avant de continuer « Réveil difficile hein ? »