LUN 01:58

Il fallait l'avouer, je commençais vraiment à fatiguer. Tôt ? Petit joueur ? Je vous vois venir oui. Mais depuis des années, j'ai ce rythmes de travail, coucher tôt, lever tôt. Et comme je vis de travail... Bref, telle n'est pas là la question. Après avoir visiter l'étage avec Caroline et Lexie puis la salle de bain avec Dawson, me voilà à nouveau avec la belle blonde en quête d'un endroit ou dormir. Nous descendions l'escalier, puis j'ouvrais la première porte qui s'offrais à moi. Une ravissante chambre au teint vert et beige. Je tenais la porte à Lexie et lui souris faiblement lorsqu'elle passait à ma hauteur. J'entrais à mon tour dans la pièce, la chambre était vraiment immense et magnifique, je n'en revenais pas de mes yeux. Je m'approchais du lit et dans un instant de faiblesse, m'écroulais dessus. Le matelas était en plus de cela des plus agréable. Sérieusement, cette maison était trop sublime pour être vrai. Je me relevais pour fixer mon regard sur Lexie. « Alors, satisfaite de ton partenaire de chambre ? » lançais-alors, taquin.

On descendit au sous-sol cette fois-ci. Melchior m'ouvrit la première porte qu'il vit. On découvrit une très jolie chambre aux tons vert & beige, il y avait un grand lit, un dressing, des fauteuils et même une télévision écran plat. Que demandait de plus, sérieusement ? Ce merveilleux espace était presque plus grand que mon petit appart à Londres. C'est bon, je ne bouge plus d'ici. J'entrai finalement dans ma chambre et Melchior s'écroula sur le lit « Déjà fatigué ? » dis-je en rigolant. Il se releva, me regarda puis me demanda d'un air taquin « Alors, satisfaite de ton partenaire de chambre ? ». Je fis mine de réfléchir pendant quelques instant et répondit souriante en venant m’asseoir près de lui sur le lit « Plutôt et toi beau Melchior ? »

Lexie me demandait alors si j'étais déjà fatiguée. J'en avait bien honte, d’être un tel papi couche tôt à mon age, mais effectivement, j'étais déjà très fatigué. « T'imagine pas à quel point. » Je me redressais. « En temps normal, ça fais déjà trois heures que je suis couché, tu sais. » A peine ces mots étaient sortis de ma bouche que je les regrettais. J’allais passé pour quoi, après ca ? Une sorte de none super couche tot ? Peut importe, Lexie enchenait déjà. Elle vint s’asseoir à coté de moi, je fixais son doux visage un instant avant de répondre à mon tour. « Plutôt également. » J’espérais que le rouge qui me montais aux joues n'était pas visible. C'était peu être difficile à le croire, mais moi, Melchior, j'étais plutôt un garçon timide, du moins avec les filles. Si pour d'autres, dire ce genre de choses et bien plus était tout à fait naturel, pour moi, c'était plutôt déroutant. Je laissait un soupir s'échapper de mes lèvres avant de continuer « Et sinon, tu fais quoi dans la vie ? » Je me rendis compte, qu'effectivement, même après avoir passé une bonne partie de la soirée à Lexie, je ne connaissais que finalement d'elle, son prénom.

« En temps normal, ça fais déjà trois heures que je suis couché, tu sais. » Je ris « C'est vrai ? Moi, je suis ton contraire, je suis du genre à me coucher tard et à me lever tard ! » lui dis-je en souriant. Il répondit à ma question, on était sur la même longueur d'onde. Je vis le rouge lui monter aux joues. C'est mignon un garçon qui rougit. Tous les garçons de cette maison me semblait être des goujats, ou des frimeurs, se croyant les plus beaux du monde, capable d'emballer une fille d'un claquement de doigt. Tout ce que je déteste. Melchior avait l'air différent, plus réservé. « Et sinon, tu fais quoi dans la vie ? » « Je suis étudiante en stylisme et toi qu'est-ce que tu fais pour te coucher aussi tôt tout les jours en temps normal ? ». C'est vrai à par son prénom et ses origines, je ne connaissais pas grands choses de lui.

Comme la plupart des gens (et surtout des jeunes), Lexie elle, était plutôt une couche/lève tard. Elle m'avouait qu'elle était étudiante en stylisme, même ne connaissait absolument pas ce domaine là. Elle me retournais ensuite la question. « Je suis guide touristique. Enfin, si tu veux, j'accompagne des couples fortunés dans leur voyage et fais en sorte que tout se déroule bien de a à z. » Je marquais une pause. « D'ou le fait de bien remplir mes nuits de sommeil réparateur. »
Je me tournais alors vers le dos du lit, attrapais un des petits coussins que je fis ensuite tourner dans mes mains. C'était une vilaine manie, de toujours vouloir avoir quelque chose dans mes mains. Je le reposais à coté de moi. « Mais je sais aussi lever le pied de temps à autre. » ajoutais-je en rigolant.

« Ça doit être un métier vraiment intéressent. Tu me feras un jour visiter ton pays ? » lui demandais-je d'un air taquin. C'est vrai à par Paris, je ne connais pas grand chose à la France. Certes, c'était le pays le plus touristique au monde mais je n'avais pas encore eu le temps de vraiment de le visiter. Il y a tellement de choses à voir aussi. Même si je ne voyageais pas beaucoup, je connaissais par coeur mon pays tant adoré. Melchior joua avec un coussin puis me sortir une petite blague. Je ris tout simplement. J'avais lui faire changer ces habitudes à ce beau jeune homme, lui qui se couchait tôt.
J'enlevai mes talons qui faisaient souffrir mes pauvres petits pieds. Puis je me laissai tomber à mon tour sur le lit moelleux. Je fermai mes yeux quelques instants puis les rouvris en attrapant un coussin qui m'était à porter de main « J'espère que tu ne ronfles pas la nuit sinon gares à toi ! » le menaçant gentiment avec le coussin.

Lexie me demandait si je lui ferais visiter mon pays, un air taquin sur le visage. « Ce serait un honneur. » lui relançais-je sur le même ton. C'est vrai qu'en général, les personnes qui ne connaissait pas plus que ca la France ne connaissait que Paris. Je trouvais ca vraiment dommage, certes Paris était magnifique, mais il y a un million d'endroits plus beau en France. Je lui souris lorsqu'elle rigolait. Elle attrapait ensuite un coussin et d'un air que j'imaginais qu'elle voulait sérieux et qui se révéler être absolument adorable, me menaçait avec. « Je ne crois pas non. » Je lui tirais la langue. « Enfin personne ne s'est jamais pleins mon capitaine. » J'enchenais ensuite à mon tour, toujours sur le ton de la rigolade. « Et toi j’espère que tu ne donnes pas de coup de pied ou que tu ne parles pas dans ton sommeil ou autre bizarrerie de la sorte ! »

« Je ne crois pas non. » « Y'a intérêt ! » renchéris-je en secouant de plus belle mon coussin. J'avais envie de lui jeter à la figure -je n'ai sais pas pourquoi d'ailleurs- un grain de folie soudaine ? « Et toi j’espère que tu ne donnes pas de coup de pied ou que tu ne parles pas dans ton sommeil ou autre bizarrerie de la sorte ! » Je ris aux éclats « Hm, nan ! Je suis plutôt le genre à prendre toute la couverture pour moi. » C'est une vilaine manie chez moi, vous verrez la tête de mon lit quand je me lève chaque matin. Le lit tout défait avec les couettes et les draps et boule. Je plains mes ex petits amis qui on du partager mon lit avec moi. Peut-être que ce soir je ferais l'exception, ce soir ? « J'espère que tu n'es pas frileux, en tout cas ? » continuais-je sur le ton de la plaisanterie. Ce soir je pétais la forme !

J'attrapais celui que j'avais laisser à coté de moi au vol et l'imitais. Fais gaffe, je suis armé moi aussi ! lancais-je hilare en brandissant mon coussin. Elle avouait etre du genre à piquer toute la couverture pour elle. Je ne pu m'empecher de rigoler avec elle, pour la simple et bonne raison qu'on me le reprochais également très souvent. « J'espère que tu n'es pas frileux, en tout cas ? » Je sens qu'on va se battre cette nuit puis la couverture ! plaisantais-je. Et puis au pire des cas, je n'aurais qu'a me rapprocher pour te piquer ta chaleur corporelle. Le sang me montais à nouveau au visage, rapidement, je pris mon coussin et le lui lancais gentimment dessus en guise de diversion.

« Tu crois que tu me fais peur avec ? » lui dis-je en lui tirant la langue. On éclata tous les deux de rire. « Je sens qu'on va se battre cette nuit pour la couverture ! ». Au moins, on avait un point en commun "le piquage de couverture". Sur ce point là, on devrait s'entendre ou pas. « Et puis au pire des cas, je n'aurais qu'a me rapprocher pour te piquer ta chaleur corporelle. » Décidément, Melchior me faisait de plus en plus rire. Je me sentais bien avec lui, à l'aise. Derrière ce garçon quelque peu réservé se cache un jeune homme dragueur, charmant. Comme le dit si bien ce proverbe : il faut se méfier des apparences souvent trompeuses. Surtout dans une télé-réalité.
C'est là qu'il me lance son coussin que j'esquive de peu. Il voulait faire diversion pour que je ne vois pas qu'il rougissait une nouvelle fois. Eh bien, c'est raté, monsieur ! Je me levai sur le lit, mon coussin toujours en main et m'approchai de Melchior. A sa distance, maintenant en position bien plus supérieure que lui puisque qu'il était par terre, je lui donnai un petit coup gentil avec mon oreiller dans le visage « On fait moins le malin maintenant M.timide ! » dis-je en explosant de rire.

Lexie évitait de peut mon attaque de coussin et je ne put m’empêcher d'admettre qu'elle avaient de très bons réflexes, surement meilleurs que les miens, dans tout les cas. Elle se levait alors, s'approchais de moi et se mis à m'attaquer avec son coussin. Je jouais un instant la détresse, brasant de l'air de mes bras. « Ahhh au secours ! » Je repoussais son arme et ajoutais en rigolant. « Je me rend je me rend ! » Elle relevais l'objet qu'elle tenait, et sans même laisser couler un instant, je me relevais sur mes genoux, attrapais sa taille et tel une prise de rugbyman, la fit tomber à nouveau sur le lit. Avant qu'elle n'ai eu le temps de dire ouf, j'attrapais son coussin que je brandis au dessus de ma tête. « Ahah! Qui est-ce qui fait moins la maline maintenant ? » dis-je alors, hilare.

« Ahhh au secours ! » Il repoussas mon coussin et rajouta « Je me rend je me rend ! » Déjà ? Serait-ce un piège ? Je lève mon arme et... sans m'en rendre compte, je me retrouvai plaqué contre le lit en même pas cinq secondes. Dans ma chute, j'avait laissé échapper un « aaaaaaaah! ». C'est ce qui s'appelle se faire prendre à son propre jeu, Lexie. J'ai l'air maligne tout d'un coup. Je ris. « Ahah! Qui est-ce qui fait moins la maline maintenant ? ». Je n'allais pas me laisser battre ainsi. « On t'a jamais dit que c'était mal élevé de faire tomber les filles, comme ça ? » lui dis-je en croissant mes bras sur ma poitrine en faisant exprès de bouder.

Dans sa chute, elle laissais échapper un cri puis croisais ensuite les bras devant sa poitrine en faignant de bouder. Lexie était vraiment le genre de fille simple et adorable, qui ne se prenait pas la tete. Ca fessait un bout de temps que je n'avais plus tellement fréquenter de fille dans ce genre là, et je devait avouer que c'était véritablement un bol d'air frais. « Je l'avoue, c'est mal poli, tu a le droit de choisir ma punition. » ajoutais-je avec un air amusé, en lui tirant la langue.

« Je l'avoue, c'est mal poli, tu a le droit de choisir ma punition. » « Je t'épargne cette fois-ci car je suis de bonne humeur aujourd'hui, mais attention c'est la première et dernière fois. » lui répondis-je sur le ton de la rigolade. Je me redresse et m'installe tranquillement sous la couverture. Je m'auto-choisis la plage dans le lit. Ma place préférée a toujours été de dormir en plein milieu de mon lit en temps normal, encore un vilain défaut de piquer toute la couverture à l'autre. Mais bon, là je vais essayer de faire un effort, histoire de ne pas dégoûter mon colocataire de chambre dès la première nuit.
Décidément, cette chambre est trop cool et le lit très confortable. « Tu viens pas ? Je vais pas te manger, tu sais » dis-je d'un air taquin à Melchior qui était resté planter au pied du lit en train de me regarder. « Alors dis moi Melchior, parle moi un peu plus de toi, ce que tu aimes ! Ce que tu n'aimes pas ! Tes amours ? » lui dis d'un ton malicieux quand il vient s'installer près de moi.

« Lexie, tu est trop pleins de générosité, tu le sais ca ? » Elle se relevait alors et allait s'installer dans le lit. Elle rabattait le draps sur elle d'un mouvement souple et je restais là un instant à la fixer, perdu dans mes pensées. « Tu viens pas ? Je vais pas te manger, tu sais. » Je rigolais légèrement avait de m'approcher du coté du lit ou elle n'était pas. Avec une hésitation, j’ôtais mon tee-shirt encore un peu mouillé (cf rp avec dawson) puis retirais mon jean, je laissais le tout joncher par terre. « Désolé, je n'ai pas de pyjama. » lançais-je, gêné. Autant me promener en caleçon chez moi ne me dérangeais pas, là c'était différent. Devant une fille, qui plus est que je connaissais à peine, et qui en plus était Lexie, une fille que je commençais vraiment à apprécier. Oh et puis il y avait aussi tout les téléspectateurs devant leur écran de télévision, je les avais presque oubliés ceux là... Avec un demi sourire, je fillais vite m'installer dans les draps à coté elle.
Elle me demandait alors ce que j'aimais, d'emblée je ne pu m’empêcher de dire. « Les voyages. » Après un pause, j'ajoutais. « Découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles cultures, c'est... vraiment... ce qui me fait vibrer. » Effectivement, je n'avais jamais vraiment vécu autrement depuis ma majorité, et il m'était désormais inconcevable une vie passée dans un seul et même endroit. « Si je pouvais vivre et mourir de ca, je serais le plus heureux du monde. » Mes amours ? La question qui fâche, ma chère Lexie. Je rigolais doucement avant de continuer. « Mes amis disent que mon grand amour, c'est l'avion... » Je soupirais. « Après bon, j'admet que j'ai du passer beaucoup plus de temps dans ma vie dans des avions qu'avec toutes mes copines réunis mais bon... »

« Lexie, tu est trop pleins de générosité, tu le sais ca ? » Je souris à ce compliment. Il commença à enlever son haut, son bas, restant simplement en caleçon. Je découvris que Melchior était un mec plutôt bien foutu à mon grand plaisir. C'était toujours plaisant de dormir près d'un homme musclé. Puis sa timidité le rendait encore plus mignon. En plus de ça, c'était un garçon très sympathique. « Désolé, je n'ai pas de pyjama. » « Tu sais moi non plus. » lui dis-je en rigolant quand il vint près de moi dans le lit. Mais bon ce n'est pas pour autant que je vais me mettre en sous-vêtements dès le premier soir devant un gars que je connais depuis même pas vingt quatre heures. Je ne suis pas ce genre de fille, moi, qui s'exhibe devant un parfait inconnu. J'espère que d'ici demain la production se seront occupés de nos valises respectives.
« Les voyages. » Voyager. C'était une chose magnifique et enrichissante. Malheureusement, je n'avais pas beaucoup voyagé en dehors de mon pays natal à cause de mes parents et de mes études aussi. Un jour, quand j'aurais un chéri et une famille, on ira tous ensemble en vacances pour découvrir de nouveaux endroits, des paysages, des nouvelles cultures. Car je n'ai pas envie que mes enfants connaissent la même chose que j'ai vécu : ne pas partir en vacances. C'était toujours le même refrain chaque rentrée, tous mes amis me racontaient leurs fabuleuses vacances.« Découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles cultures, c'est... vraiment... ce qui me fait vibrer. » Melchior avait l'air d'être un passionné de ce qu'il fait. « Si je pouvais vivre et mourir de ca, je serais le plus heureux du monde. ». Je l'écoutais toujours attentivement quand il vint à parler de ses amours ce qui aviva ma curiosité. « Mes amis disent que mon grand amour, c'est l'avion... Après bon, j'admet que j'ai du passer beaucoup plus de temps dans ma vie dans des avions qu'avec toutes mes copines réunis mais bon... ». Je lis dans son regard que je venais de toucher son point faible : les filles. Du moins, il n'aimait pas parler de ses aventures personnels. J'avoue que si on me posait la même question, je ne saurais pas quoi dire, tellement ma vie sentimentale est un bordel. Cependant, j'étais curieuse de connaitre Melchior que je commençais à apprécier « T'as pas trop hâte de connaître ton binôme ? » lui demandais-je en changeant de sujet

J'allais lui retourner à mon tour la question, histoire de ne pas rester une fois de plus trop longtemps focaliser sur moi, quand elle me demandait si je n'avais pas hâte de connaitre mon binôme. Il fallait dire que si, j'avais très hâte, même plus qu'hâte. Après tout, c'était le concept de l'émission, ce pourquoi on était là, non ? « Je suis très impatient oui. » Après tout, on était censée passé et aller au bout de l'aventure avec cette personne, notre binôme. Il semblait logique qu'on avaient qu'une seule hâte, connaitre son identité. « J'imagine que toi aussi » ajoutais-je avec un grand sourire. J'attrapais ensuite un oreiller que je calait contre la tête du lit, puis appuyait mon dos contre ce dernier. Je me tournais ensuite vers Lexie, plongeant mon regard dans le sien, pret à écouter ses dires avec attention. C'est sur que j'avais vraiment hate de savoir.

« J'imagine que toi aussi » Bien sûr que j'avais hâte, tout le monde l'était. « Moi ce que je me demande c'est s'ils me mettront avec mon style de mec ou bien avec mon opposé » répondis-je en rigolant. Je penchais plutôt vers la deuxième option, si la prod cherchait de l'action au lieu d'un amour banal à l'eau de rose c'est sûr et certain qu'ils me mettront avec un des prédateurs de la maison. Je n'ai jamais trop aimé ce style de garçons avec toutes les filles à leurs pieds en un claquement de doigt, toujours en train de se la ramener, de frimer, tous ce qui mérite. A moins que le mec avec qui je serais en binôme soit vraiment un cas exceptionnel. On ne sait jamais. La vie peut nous réserver des surprises quand on s'attend le moins. Un proverbe dit : qui s'oppose s'attire mais un autre dément le précédent : qui se ressemble s'assemble. L'amour a toujours été quelque chose de compliqué, d'éphémère. Je ne m'attends pas non plus à trouver ici l'homme de ma vie, il faut rester réaliste. J'espère juste faire de belles rencontres.
Je me retournai face à Melchior et me retrouvai plongeai dans son regard gris, hypnotisant. Je détaillai chaque partie de son visage qui était plutôt agréable à regarder, je dois l'avouer. Il me fit penser à la France. La France me fit penser à mon ex petit ami. J'eus un petit moment de blues intérieurement. Puis je chassai ce souvenir triste et sombre de mon passé. Je pensai au présent et au futur. Au nouveau chapitre de ma vie qui allait commencer...

« Exactement pareil ! » M’esclaffais-je à mon tour en rigolant. Il était vrai que malgré ce que l'on pouvait pensé, que malgré les apparences, j'étais plutôt un garçon réservé avec les filles. Probablement le résultats de nombreuses années désastreuses en matières d'amour. Je marchais désormais sur un terrain miné, mais j'en était conscient, et par conséquent, fessait avec. Je ne pu m’empêcher de retenir un bâillement, la journée avait vraiment été longue et éprouvante et je commençais réellement à flancher. Lexie était silencieuse, nos regards était comme connectés et je perçu quelque chose dedans, quelque chose d'ailleurs. « Hé ca va ? » dis-je doucement, à la limite du murmure. Je tendais mon bras vers elle et accompagnait ma question d'un petit pincement au niveau de ses cotes. Je m’enfonçais alors un peu plus dans le lit, repliait mon bras et posais ma tête sur ma paume, sans lâcher du regard le visage angélique de la belle Lexie.

Perdue dans mes pensées nostalgiques de mon passé, je regardai toujours Melchior sans dire un mot. Juste en admirant le moment présent que j'étais en train de vivre. Il rompit ce silence en me demandant en un murmure, me sortant de mes réflexions « Hé ça va ? » tout en me pinçant gentiment mes côtes. Je gloussai. Le jeune homme me rappelait inévitablement mon ex. Coïncidence ou pur hasard ? Je me le demandais bien. Je souris faiblement à Melchior, tout en passant ma main dans mes cheveux et finis par avouer « Oui, ça va. C'est juste que... » Hésitant à lui dire, je restai en suspens pendant quelques instants. Puis je finis par me jeter à l'eau « ... que tu me fais penser à moi ex. Tu es français. Il était français... » Je ne terminai pas ma phrase, sachant qu'il allait comprendre la suite -ou pas-. Je regrettais soudainement de lui avoir dit. Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça. J'avais peur que cela le mette mal à l'aise. Je me rattrapai vite en bafouillant « Enfin, oublie ce que je t'ai dis ». Je n'avais plus envie de repenser à cette partie sombre et triste de ma petite vie, que j'avais complètement bousiller en quelques minutes. Je n'avais pas envie de refaire cette même erreur une nouvelle fois.