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Je vais tuer Jack...le tuer...non ! J'ai une meilleure idée, je vais le torturer, bien comme il se doit. L'attacher, lui arracher ongle par ongle, cheveux par cheveux, tout couper très fin et les lui faire manger dans de la moutarde forte ! Sérieusement, le pot de mayonnaise, il m'est resté sur l'estomac toute la soirée et la moitié de la nuit ! Je sais même plus si j'ai eu la force d'atteindre ma chambre où si je me suis endormie sur le canapé du salon et si quelqu'un à eu l'âme charitable de me dire d'aller me coucher dans un lit. Résultat, levé midi et pas de petit déjeuner, mais une pêche d'enfer. Wtf...je suis pas normal. En tout les cas, dès que je revois un pot de mayonnaise, je le jette, l'étripe et le torture aussi ! La dernière fois que je me suis endormie ballonné, j'ai dormis deux jours d'affilé...plus la rouste de mon père car j'ai loupé les cours. Mais ça, j'en ai reçut tellement que je ne les comptais même plus, on peut en être sûr ! Je suis pas le genre de fils qu'un père peut rêver d'avoir, j'ai jamais pu le rendre fier. Même mon groupe il en avait rien à faire, on avait beau commencer à avoir une renommé dans Barcelone, rien, nada, pas un bravo, pas un "je suis fier de toi"..rien.

J'avais enfilé un jean noir ainsi qu'un T-shirt gris basique. Je cherchais jamais loin quand je m'habillais, peut être que si j'étais née avec une paire de sein ça en aurait été autrement..surement. Je descendais dans le salon pour retourner chercher quelques affaires dans ma valise que j'avais laissé dans la chambre dix quand j'aperçus la chaine allumé. Intrigué je m'en approchais et fis play. Je reculais, les yeux pétillant, de la musique...de la musique...de la musique...qui...qui..."UEPAAA !" (ici) bon..Bah ça y est j'étais partie.

La musique à fond, je ne me souciais plus de rien autour. Je dansais, je faisais n'importe quoi. Enfin, ce que mon père pouvait qualifier de n'importe quoi. Donc, tout ce qu'il n'aimait pas. Que je danse en faisait partie. Mais je faisais rien de mal, j'étais pas indécent, vulgaire où totalement l'air bourré. Non ! Je dansais, je m'amusais, je me libérais l'esprit et dieu que ça faisait du bien ! J'étais totalement ailleurs lorsqu'une jeune femme brune entra. Je me tournais vers elle et vit qu'elle commençait également à se déhancher. Je lui servis un sourire entendu et me rapprochais d'elle. Au fur et à mesure nos mouvements se coordonnèrent et un franc sourire se dessinait sur mes lèvres. Cette maison était..parfaite !

La chanson pris fin alors qu'Aileen me complimenta sur ma gestuelle. Je lui fis une petite révérence "Gracias señora" avant de me relever et de lui saisir la main alors qu'une musique prenait la relève de la dernière. La faisant tournoyer légèrement sur elle-même je la fis se rapprocher de moi et j'entamais quelques mouvements de salsa, mon regard rivé vers elle.

Aileen a écrit:

Féliks & Aileen

Pour passer un bon moment et se changer les idées, il n’y avait selon moi pas de meilleur remède que la musique. Dans de tels moment, j’avais pour habitude chez moi de jouer un morceaux de piano , de danser et me déhancher sur la première musique venue ou encore de chanter comme une folle sous ma douche. ET à chaque fois, j’en ressortais plus apaisée, plus à l’aise, mais surtout plus heureuse. Je n’étais pas autodidacte dans tous les domaines, mais dès que cela toucher la musique, avec mon oreille absolue, et le rythme dans ma peau, les choses étaient bien plus différentes. Peu de personne, à part celles qui me connaissaient par cœur était au courant pour ce don que j’avais envers la musique, ce feeling indescriptible qui rendait les choses si faciles, même si elles étaient nouvelles.
La deuxième mélodie prenait la suite et je fus enchantée de voir qu’il s’agissait d’un rythme de salsa. Dans une autre vie, je devais être une belle latino, car sur ces rythmes endiablés, je me sentais moi-même. Le jeune homme me prit la main, et je plongeais mes yeux dans les siens. La salsa était un jeu de séduction sur de la musique. Nous commençâmes par des pas basiques, et pour corser le jeu, sans le quitter du regard, j’entamais des passes plus difficiles qui faisaient toute beauté de cette danse. Je guidais le jeune homme, alors que ce n’était guère mon rôle. D’une voix douce, je lui susurrai :
«« bah dis donc…comme tu danses très bien, que dirais-tu de me guider et me faire rêver ? » ».

© .mapydew